Lille, CLERSÉ (UMR 8019) (26/03/09)

, par Admin

Motion de l’Assemblée Générale du CLERSÉ du 26 mars 2009

Les membres du Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et
économiques (enseignants-chercheurs, chercheurs, doctorants, personnels
techniques et administratifs) se sont réunis en Assemblée Générale le 26 mars 2009.

Dans ce cadre, ils ont réaffirmé à l’unanimité leur statut de « laboratoire en lutte »,
conformément à la décision du Conseil de laboratoire du 17 février.

En conséquence, le CLERSÉ soutient les initiatives du C3N (communiqués des 9
février et 2 mars 2009) et adhère à la motion de synthèse adoptée par la Réunion
nationale des délégués de laboratoires (constituée dès lors en Coordination
nationale des délégués de laboratoires) du 12 mars. Attachés à la défense d’un
service public de l’enseignement et de la recherche de qualité, les membres du
CLERSÉ soutiennent le mouvement de lutte des personnels de l’université et de la
recherche et font part de leur opposition à la loi LRU, au Pacte pour la recherche, et
plus généralement à la précarisation des statuts et des conditions de travail. Ils
demandent solidairement :

- le refus du démantèlement des Établissements publics à caractère scientifique et
technologique (EPST) ou de leur réduction à de simples « agences de moyens »
et l’affirmation de leur rôle national d’operateur de recherche. Le CNRS doit
conserver l’ensemble des disciplines.

- un plan pluriannuel pour l’emploi sur des postes statutaires pour toutes les
catégories de personnels, la résorption de la précarité dans la recherche,
l’enseignement et l’administration.

- la restitution de tous les postes supprimés en 2009 dans la recherche et
l’enseignement supérieur, et la transformation des 225 CDD en postes
statutaires.

- l’abandon de toute politique de désassociation, mutualisation ou fusion forcées
des UMR, supports de la coopération entre universités et organismes.

- le retrait du projet de décret du statut des enseignants-chercheurs.

- la suppression des « chaires mixtes » (ou « d’excellence »)
organismes/universités, au profit d’une politique équilibrée de délégation et de
détachement et du redéploiement de ces postes aux EPST.
- l’abrogation de la LRU et du Pacte pour la Recherche, au profit de la mise en
place de nouvelles lois issues d’une large concertation de la communauté
scientifique.

- le moratoire des expertises et évaluations à l’AERES et à l’ANR