Rennes, UMR6552-Ethologie Animale et Humaine (03/04/09)

, par Admin

Motion de l’Assemblée Générale de l’UMR6552 du 03 avril 2009

Les membres de l’UMR6552-Ethologie Animale et Humaine se sont réunis en Assemblée Générale le 03 avril 2009.

Après avoir discuté des réformes en cours, ils ont décidé à l’unanimité de déclarer l’UMR « laboratoire en lutte » afin d’afficher leur soutien au mouvement de lutte des personnels de l’université et de la recherche et ils se sont prononcés à l’unanimité :

- Pour le retrait du décret sur le statut des enseignants-chercheurs.

- Pour le retrait de la réforme de la formation des enseignants des premiers et seconds degrés.

- Pour la restitution de tous les postes supprimés en 2009 dans la recherche et l’enseignement supérieur, un plan pluriannuel pour l’emploi sur des postes statutaires pour toutes les catégories de personnels, et la résorption de la précarité dans la recherche, l’enseignement et l’administration.

- Contre le démantèlement des Établissements Publics à Caractère Scientifique et Technologique (EPST) ou leur réduction à de simples « agences de moyens », et pour l’affirmation de leur rôle national d’operateur de recherche et le maintien de l’ensemble des disciplines au sein du CNRS.

- Pour le transfert des crédits de l’ANR vers les EPST et les Universités et le rétablissement des crédits de base des laboratoires.

- Pour le retrait du projet de Contrat Doctoral.

- Pour un boycott de l’AERES et la restitution de l’intégralité de ses prérogatives au Comité National de la Recherche Scientifique.

- Pour l’abandon de toute politique de désassociation et pour le maintien des UMR, structures qui permettent une coopération entre Universités et organismes de recherche.

Les membres de l’UMR6552 considèrent tous ces points comme préalables à l’ouverture de véritables négociations basées sur les propositions émanant de la communauté scientifique. Ils constatent par ailleurs que les réformes actuelles découlent de la mise en place de la LRU et du Pacte pour la Recherche, et demandent en conséquence la mise en place de nouvelles lois issues d’une large concertation avec cette communauté.