Sophia Antipolis, UMR « Interactions Biotiques et Santé Végétale », UMR INRA/CNRS/Université de Nice Sophia Antipolis (26/03/09)

, par Admin

Les personnels et doctorants de l’UMR « Interactions Biotiques et Santé Végétale », UMR INRA/CNRS/Université de Nice Sophia Antipolis située sur la technopole de Sophia Antipolis, se sont réunis en assemblée générale le 26 mars 2009. Après avoir débattu, 71 personnes sur 122 inscrites se sont exprimées sur les 6 points suivants :

1. la restitution des 1030 emplois supprimés au budget 2009, et l’ouverture de négociations sur un plan pluriannuel de recrutement permettant la résorption de la précarité.

Pour : *70* Abstention : *1* Contre : *0*

2. le transfert immédiat des crédits 2009 de l’ANR vers les EPST et les universités pour leur donner les moyens de recruter sur postes statutaires et de mener une politique scientifique.

Pour : *61* Abstention : *9* Contre : *1*

3. le refus de l’éclatement du CNRS (qui doit maintenir toutes les disciplines et assurer la continuité thématique), du découpage de l’INSERM en Instituts, de la dilution de l’INRA dans un consortium, du transfert des personnels IRD aux universités, du contrat d’objectifs sans moyens imposé au CEMAGREF et de la transformation des EPST en simples agences de moyens.

Pour : *68* Abstention : *3* Contre : *0*

4. l’abandon de toute politique de désassociation et le maintien des UMR permettant une coopération entre universités et organismes.

Pour : *68* Abstention : *3* Contre : *0*

5. le retrait du projet de contrat doctoral.
Pour : *64* Abstention : *6* Contre : *1*

6. le boycott de l’AERES et la restitution de l’intégralité de ses prérogatives au comité national de la recherche scientifique et aux instances scientifiques des autres organismes pour l’évaluation des équipes et laboratoires.

Pour : *60* Abstention : *10* Contre : *1*

Le personnel de l’UMR déclare son attachement à un service public d’enseignement supérieur et de recherche de qualité au sein de toutes ses composantes, permettant d’assurer pleinement ses missions de formation et de recherche. Le personnel de l’UMR est favorable à la réforme de l’organisation, de l’évaluation et du financement de l’enseignement supérieur et de la recherche dans notre pays. Mais il demande que cette réforme soit faite dans la concertation et la sérénité en intégrant les propositions concrètes actées lors des Etats Généraux de la Recherche de 2004.

Désormais, nous refuserons, chacun à la mesure de ses moyens et de ses responsabilités, d’accepter de contribuer à la destruction de l’actuel système de recherche de notre pays, en particulier au démantèlement des organismes de recherche, et à la diminution des postes statutaires.

En conséquence, nous nous déclarons « labo en lutte » contre les réformes actuelles.