Villejuif, Llacan (UMR8135) (10/03/09)

, par Admin

1) Non à la transformation des EPST en simples agences de moyens.

2) Restitution des 1030 emplois supprimés au budget 2009, et ouverture de
négociations sur un plan pluriannuel de recrutement permettant la résorption
de la précarité.

3) Transfert immédiat des crédits 2009 de l’ANR vers les EPST et les
universités pour leur donner les moyens de recruter sur postes statutaires et
de mener une politique scientifique.

4) Arrêt de la politique actuelle de Crédit Impot Recherche et transfert des
sommes ainsi récupérées à la Recherche Publique et à l’Enseignement
Supérieur.

5) Refus de l’éclatement du CNRS (qui doit maintenir toutes les disciplines
et assurer la continuité thématique), et des autres EPST.

6) Abandon de toute politique de désassociation et maintien des UMR permettant
une coopération entre universités et organismes.

7) Remise à plat du contrat doctoral et véritable politique d’entrée des
jeunes dans les métiers de la Recherche.

8) Abrogation de la LRU et du pacte pour la recherche.

9) Contre la concentration des pouvoirs dans les mains d’un petit nombre de
décideurs nommés au détriment des instances collégiales.

10) Pour un système d’évaluation de l’enseignement supérieur et de la
recherche qui, comme le demandaient les Etats Généraux de 2004, permette une
évaluation cohérente à la fois des laboratoires et des personnes. Nous
dénonçons en particulier le fait que les instances évaluatrices formés
d’élus (CNU et CoCnrs) soient en passe d’être remplacées par une agence
AERES dont les membres sont exclusivement nommés. Nous rappelons notre
attachement à une évaluation indépendante des chercheurs et
enseignant-chercheurs par des pairs. Nous dénonçons également la dérive
quantitative de l’évaluation et le manque de transparence des critères
utilisés.

11) Que soient prises en compte les propositions de changement contenus dans le
rapport des Etats Généraux de la recherche de 2004, et qu’elles constituent
la base de réelles négociations avec le gouvernement.

Jusqu’à ce que ces objectifs soient atteints, nous appelons à la
généralisation de toute forme d’action qui permettrait la satisfaction de
nos revendications, dont par exemple

- le boycott de l’AERES, en refusant d’être expert pour l’AERES

- le boycott de l’évaluation des projets ANR.

- la rétention administrative

- le blocage des CA des EPST appelés à entériner les transformations en
cours

- des actions visant à alerter nos concitoyens sur ces questions

- Le boycott des jurys des nouvelles chaires imposées par le ministère

L’AG a élu 2 délégués (ITA et doctorant) qui représenteront notre
laboratoire à la convention nationale du 12 mars 2009.