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Ivry, Position et propositions du laboratoire d’anthropologie urbaine (19/02/09)

jeudi 19 février 2009, par Administrateur

Par un vote à la majorité, les membres du Laboratoire d’anthropologie
urbaine (UPR 34, CNRS) réunis le 19 février s’associent à la motion
votée par l’Assemblée générale du 12 février au siège du CNRS.

Ils voient dans ce texte une première étape ; ils souhaitent que les thèmes
en soient développés et les propositions précisées dans le cadre de
chaque laboratoire afin d’ouvrir une perspective qui ne soit pas seulement
le maintien du statu quo antérieur.

Nous proposons en conséquence que dans chaque laboratoire, les chercheurs,
enseignants-chercheurs, étudiants, chercheurs non statutaires, ITA
confrontés dans leur activité quotidienne à la réforme qui se met en
place décrivent avec précision les difficultés, blocages,
impossibilités auxquels ils font face.

L’ensemble constituera pour chaque laboratoire une sorte de cahier de
doléances qui sera transmis à nos autorités de tutelle.

Les membres du Laboratoire d’anthropologie urbaine se sont d’ores et déjà
engagés dans la rédaction d’un tel cahier, qui sera transmis à la
commission de la section 38 dont ils relèvent.

Messages

  • Il me semble que la moindre des choses concernant une motion d’AG est qu’elle rende compte des éléments suivants :
     nombre de membres de l’AG (ici, du Laboratoire)
     nombre de votants
     nombre d’abstention
     nombre de refus de vote
     nombre de "pour"
     nombre de "contre"

    Dans certains laboratoires SHS CNRS - on n’ose espérer que ce n’est pas le modèle-type, mais en tous ce type de laboratoire n’est pas une exception - où le nombre et le statut de "membres" est à géographie variable selon les contextes (rapports d’activités -désormais rapport AERES ; inscription sur Labintel, affichage sur les sites des labos…), où rien n’est clairement précisé dans le "réglement intérieur" (si tant est 1) qu’il en existe un ; 2) qu’il soit communiqué à l’ensemble des membres), où les doctorants, post-doctorants et précaires ne savent ni leurs devoirs (doivent-ils signaler leurs appartenance au labo dans leurs publications et communications ?), ni leurs droits (ont-ils le droit de vote ? droits aux missions ? droits à un bureau ? droits aux formations ?), il serait important de faire un peu de propre dans cette situation malsaine, qui permet aux directeurs de laboratoires (et à leurs évaluateurs) de jouer sur le nombre de précaires comme "variables d’ajustements".

    A la fois par leur exploitation dans la distribution du travail collectif : "précaire, ma petite*, tu veux avoir une mission, tu as besoin d’un logiciel ? pour toi, les compte-rendus des réunions, l’actualisation du site web, etc." Soit du travail non-payé, fait à la place du personnel statutaire présent dans le laboratoire (surchargé, paresseux, occupé à promouvoir sa pseudo œuvre scientifique non-évaluée dans les colloques internationaux…), ou absent.

    Le LAU (Laboratoire d’anthropologie urbaine) doit fusionner avec le IIAC (vague D, prochain quadriennal) ; il fait une motion, la publie, en même temps que ses membres participent au vote de la motion du IIAC (dont il ne fait donc pas encore officiellement partie). Dans certains laboratoires, les membres "associés", et donc, parmi eux, des précaires mais aussi des statutaires membres de droit d’autres laboratoires (où ils votent) participent au vote. Double droit de vote pour les uns, pas de droit de vote pour les autres ? Est-ce cette démocratie interne de nos laboratoires que nous voulons défendre ?

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