Montpellier, AG labo CEFE CNRS (24/02/09)

, par Administrateur

Compte-rendu de décisions de l’ AG des personnels du CEFE
(Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive).
A l’appel de l’ intersyndicale nationale pour un rassemblement national des délégués de laboratoire, toutes les catégories de personnels du CEFE se sont réunies en AG ce mardi 3 février 09 (environ 80 présents).

Après avoir fait le point sur la situation et largement débattu sur plusieurs aspects de la politique actuellement
menée par le gouvernement qui remet gravement en cause l’avenir de la recherche publique et de ses
personnels au profit de la logique de rentabilité à courts termes et d’application du Pacte pour la Recherche et de
la LRU, l’AG a voté pour :

• la restitution des 1030 emplois supprimés au budget 2009, et l’ouverture de négociations sur un plan
pluriannuel de recrutement permettant la résorption de la précarité (à l’unanimité) ;
• le refus de l’éclatement du CNRS (qui doit maintenir toutes les disciplines et assurer la continuité
thématique) et sa transformation des EPST en simples agences de moyens (à l’unanimité) ;
• l’abandon de toute politique de désassociation et de gestion unique des UMR par les universités
autonomes, le maintien des UMR permettant une coopération entre universités et organismes (à
l’unanimité) ;
• le retrait du projet de contrat doctoral (à l’unanimité moins 1 abstention) ;
• le boycott de l’AERES et la restitution de l’intégralité de ses prérogatives au comité national de la
recherche scientifique et aux instances scientifiques des autres organismes pour l’évaluation des
équipes et laboratoires, avec refus d’en être expert et envoi du dossier d’évaluation au CoNRS comme
avant (à l’unanimité) ;
• la suppression pur et simple des chaires universités-organismes (junior) (à l’unanimité). En diminuant de
presque autant le nombre de postes mis au concours pour le recrutement de jeunes chercheurs (CR2),
ce nouveau mode de recrutement par l’université avec une décharge de 2/3 des enseignements pour 5
ans et une prime, concentre à lui seul la remise en cause du statut des enseignants-chercheurs et celui
de chercheur à temps plein.

L’AG a décidé de refaire une réunion pour discuter plus à fond sur la question de l’ANR et les conséquences de
sa mise en place afin de pouvoir voter sur cette question avec une meilleure compréhension de chacun.

L’AG a aussi abordé la question du devenir de certaines catégories de personnels techniques. Au CNRS comme
à l’université, au nom du « recentrage sur le coeur de métier », certaines Branches d’Activités Professionnelles
(BAP) sont menacées à plus ou moins longues échéances par une externalisation comme la gestion,
l’informatique et les calculs. (*)

L’AG a décidé de mandater 3 représentants à la réunion nationale des délégués des laboratoires du 12 mars à
Paris : 1 chercheur , O. Gimenez ; 1 ITA, C. Debain ou P. Sourrouille ; 1 doctorant(e) qui sera désigné(e) lors de
la journée des doctorants du CEFE du 04 mars.

Enfin, l’AG s’étant adressée à la direction de l’unité pour une prise de position officielle du laboratoire, concernant
la situation et le 2ème appel du C3N, celle-ci a décidé de convoquer un conseil de laboratoire (le 5 mars).

(*) En complément d’information : Selon le dernier bilan social du CNRS (2007), le nombre de personnels
techniques de catégorie C est de 880 sur un total de 14 300 IT, il a baissé de 300 depuis 1999.

AG du CEFE 24/02/09