Le Laboratoire de Physique Théorique de la Matière Condensée en lutte pour
l’enseignement supérieur et la recherche.

Réunie le mardi 10 Mars, l’assemblée générale du Laboratoire de Physique Théorique
de la Matière Condensée a décidé de reconduire son appel à la lutte pour la défense de
l’enseignement supérieur et de la recherche.

Le gouvernement a commencé depuis plusieurs mois à bouleverser en profondeur notre
système d’enseignement supérieur et de recherche. Nous sommes partisans de la
modernisation de ce système mais nous rejetons la politique en cours qui est fondée sur
des constats partiaux et mensongers ainsi que sur des considérations purement
idéologiques, et dont le résultat est le renforcement de l’arbitraire et du clientèlisme.

Face à la mobilisation actuelle, le gouvernement se contente de demi-mesures et refuse
d’engager une négociation avec les acteurs principaux du mouvement sur l’ensemble des
revendications.

Nous demandons en particulier :

 l’inscription dans le décret sur le statut des enseignants-chercheurs
d’une réduction importante de l’horaire d’enseignement de référence,

 l’arrêt du démantèlement du CNRS et des autres organismes de recherche,

 le rétablissement de tous les postes budgétaires supprimés cette année dans
l’enseignement supérieur et la recherche.

Nous appelons à participer aux actions en cours et à refuser, chacun à la mesure de ses
moyens et de ses responsabilités, de prendre part à la destruction de l’actuel système
d’enseignement supérieur et de recherche. Nous demandons également la démission de
ceux qui à tous les niveaux du CNRS et de l’Université contribuent à la mise en place de
la politique actuelle.

Sur ces bases, nous nous associons à la pétition des physciens de Paris 7 demandant un
retour à un volume statutaire d’enseignement de 120 heures pour les enseignants-
chercheurs et nous nous engageons à participer au moratoire des expertises pour l’ANR
et l’AERES.